Poésie érotique



Limericks

traduit de l'anglais par Fleury-Mérogis ¤


Ces poèmes érotiques ont été publiés sous le règne de Victoria.
Certains ont été jusqu'à prétendre que la reine elle-même...



Il y avait une jeune femme de Landernau
Qui fila une chaude-pisse au bedeau.
Elle lui demanda : «Ça te gratte ?»
Lui répondit : «Scélérate,
Ça me brûle comme l'enfer chaque fois que je pisse.»

There was a young woman of Cheadle,
Who once gave the clap to a beadle.
Said she, «Does it itch ?»
«It does, you damned bitch,
And burns like hell-fire when I peedle.»



Il y avait un vieil homme de Bandol
Dont la pine était particulièrement molle
Quand au lit elle allait
La viocque s'exclamait :
«Ce n'est pas une bite, c'est une frite

There was an old man of Connaught.
Whose prick was remarkably short,
When he got into bed
The old woman said,
«This isn't a prick, it's a wart.»



Il y avait une jeune mariée à Chester
Qui, le jour de la noce, fut congratulée par sa mère.
«Tu vas voir, elle est divine,
Je parle, bien sûr, de sa pine,
Il me l'a mise à Leicester.»

A young woman got married at Chester,
Her mother she kissed and she blessed her.
Says she, «You're in luck,
He's a stunning good fuck,
For I've had himself myself down in Leicester.»



Il y avait une jeune fille de Toulon
Qui se grattait la moule dans le salon.
Son père lui dit : «Rose,
Les morpions, je suppose.»
«Oui, père, je me la frotte tant ils me grignottent.»

There was a young lady of Hitchin,
Who was skrotching her cunt in the kitchen ;
Her father said «Rose,
It's the crabs, I suppose.»
«You're right, pa, the buggers are itching.»



Il y avait un vieux prêtre à Istambul
Qui était de plus en plus las d'enconner.
Après ses prières, la nuit tombée,
I1 se rua dans la cellule
De la Mère Supérieure pour l'enculer.

There was an old priest of Siberia,
Who of fucking grew wearier and wearier ;
So one night after prayers,
He bolted upstairs,
And buggered the Lady Superior.



Contacts© Le Chroniqueur, n°1, Octobre 1996, Paris.